Le nouveau projet artistique de la compagnie explore le genre littéraire des sagas et propose un format scénique analogue. Il fait un travail exhaustif et contemporain sur la dramaturgie du cirque, le plaçant comme l’un des principaux centres de recherche, jouant avec différents langages scéniques et explorant sa capacité narrative. Après tout, une tragi-comédie qui imagine un futur à partir duquel nous pouvons regarder et lire notre présent.

Imaginons que les personnages de la pièce soient les artistes de la Psirc Company, qui vivent avec leur famille et leur communauté dans un marécage. L’espace scénique, qui est le même dans chaque spectacle, est conçu à la périphérie de toute civilisation ; un paysage moribond que Google placerait probablement au bout du monde, où la vie est chaque jour repensée.

Le marais est la métaphore de ce territoire exotique et liminal. Un seuil entre ce qui est passé et ce qui est à venir, un territoire où il y a des histoires de relations humaines. Après tout, il parle de la quotidienneté des existences conçues à partir de la marge.

La saga se compose de 6 spectacles de formats différents, tous joués en direct. L’ensemble de ses histoires, qui constituent l’arc final de la dramaturgie, est composé de quatre épisodes et culmine dans l’œuvre intitulée Après tout, le film.

Les EPISODES sont des morceaux indépendants d’environ 50 minutes, sans ordre chronologique. Ils sont conçus comme un spin-off de l’ouvrage intitulé Après tout, le film. Chaque chapitre plonge dans un personnage pour explorer sa dimension tragique et mythologique. Ils se concentrent sur chacun des principaux protagonistes de la saga, essayant de découvrir qui sont ces gens, quel est leur passé, où ils semblent vivre, ce qu’ils font, ce qui les inquiète, quel sera leur avenir…

APRÈS TOUT, LE FILM n’est pas un film. C’est en direct et en grand format. C’est le noyau narratif de la saga, qui relie toutes les histoires d’Après tout. Elle dure environ 90 minutes et nécessite la participation de figurants extérieurs à l’entreprise pour expliquer la création de la communauté et son évolution.

Le TRAILER est la version la plus courte de toutes (35 minutes). Il est conçu comme un spectacle de rue, présentant les personnages et montrant les grands numéros de cirque liés à chacun d’eux.

Quel geste feriez-vous si vous étiez le dernier être humain sur Terre?

Quand Zeus est devenu végétalien, le cauchemar de la mort et des mouches sauvages

Zeus a volé un œuf de cigogne blanche pour faire une omelette au quinoa. La communauté d’activistes européens établie dans les zones humides de la région a condamné l’acte de vandalisme comme une atteinte à la nature.

Benet, alias Zeus, expert dans le maniement des haches et connu dans le monde intellectuel pour son célèbre cinéma itinérant d’été appelé Cinémas Zeus, est un cirque créateur de cinéma expérimental tourmenté par la culpabilité et la peur de la perte. Zeus a besoin que la communauté lui pardonne à tout prix le vol des œufs de cigogne et comme appât infaillible, il les a invités à regarder une projection spéciale de la seule copie originale qui existe dans le monde du film Mary Poppins. Il en profitera pour chausser son dernier long métrage et prouver au public qu’il est toujours un grand lanceur de haches avec la première mondiale de son numéro de mouches sauvages.

D'Alexa, ses vêtements d'Emmaüs et le numéro de ventriloquie

Wanja a commencé à parler à l’âge de 12 ans, personne n’a jamais douté de son intelligence et il y avait toujours l’espoir qu’un jour elle pourrait y parvenir. Mais personne ne pouvait imaginer qu’il le ferait à travers sa poupée préférée: un bébé d’origine africaine nommé Teté.

Dès son plus jeune âge, nous savions tous que Wanja collectait secrètement des images d’archives des meilleurs ventriloques du monde, mais il n’était jamais doué pour ça. En fait, c’était moche. Au moins avec le temps, il parvint à parler comme un poète. Ses parents et son frère Prometheus savent qu’il veut être elle, habiter l’existence avec son âme féminine et se rendre dans la Silicon Valley pour réussir avec son spectacle ventriloque Teté et la cigogne. Wanja est pris d’un étrange désir d’aliénation, de renoncement à lui-même pour se donner pleinement à un tout exotique et divin mené par la plus ancienne entité technologique de la planète: Alexa.

D'Artémis et le Léviathan du Marais

Anna, alias Artemisa, actrice bien connue des années 90, est la dramaturge et metteur en scène de la pièce incendiaire du cirque contemporain: The Last Show, A Fish Called Charon. Le spectacle le plus attendu de l’été par tous les touristes européens et chinois ivres qui vivent coincés dans les loisirs et les zones humides de la région. Anna et son compagnon de vie, Benet, le créateur de Cinemes Zeus, après avoir participé à la plupart des bouleversements sociaux du 21e siècle, et lassés du triomphe de la civilisation, ont décidé d’élever leurs deux enfants parmi les insectes, les serpents et les parasites en tout genre. Ils ont toujours préféré que leurs enfants soient tués par une mouffette avant de continuer à subir une quelconque perte de contact avec la réalité. Artemis a depuis longtemps cessé de chasser. Depuis qu’elle est mère, elle a un besoin urgent de retrouver sa force de déesse.

Maintenant que ses enfants Wanja et Adrià sont jeunes, Anna songe à quitter la communauté et les jardins de Permaculture. Il ne sait pas si ce soir, devant le regard ferme des spectateurs, il aura la force nécessaire pour lutter contre le Léviathan qui traverse son âme et vit en la gardant sous les eaux troubles du marais.

De Prométhée, les bitcoins et le marteau de la mort

Le Feu Divin, une substance à visée thérapeutique à base de plantes psychotropes et médicinales, le secret le mieux gardé de Benoît, alias Zeus, a été volé dans les laboratoires de la communauté par son fils Adrien, alias Prométhée.

La substance est un psychoactif qui vous permet d’être une meilleure personne sans avoir aucun effet secondaire et presque instantanément, elle vous permet de vous exprimer comme si vous veniez de sortir d’une école Waldorf. Adrià se fait appeler Prometheus, The Dancer. Le simple fait de vous regarder dans les yeux indique si vous investissez ou non dans des bitcoins. Grâce à ce label, The Divine Fire fait un carton dans la Silicon Valley. Son esprit brillant, ingénieux et civilisateur, qui rend possible le progrès humain, a inventé “Le Marteau de la Mort”, un artefact de cirque à haut risque capable d’ébouriffer les poils d’un porc-épic.

Après tout, le film

Après tout c’est l’histoire d’une communauté qui tente de survivre à la périphérie de toute civilisation, un paysage que Google placerait probablement au bout du monde. Menés par une famille d’artistes, ils décident de célébrer le sens qui nous donne l’espoir de vivre chaque nouveau jour. Entourée d’une végétation sauvage et d’une technologie intacte qui semble soutenir une âme imitant la vie, la communauté tentera de résister à la fin de son ère en présentant des numéros de cirque, en installant des cinémas en plein air, des rassemblements intellectuels et des rituels de guérison. Face à une vie qui n’a pas besoin de l’existence humaine pour exister, peu à peu tout ce qui, comme une blessure infinie, nous constitue en tant qu’humanité va se dévoiler.

Pourquoi persistons-nous à exister partout après tout?

Après tout, le trailer

Une technologie sauvage se développe sans contrôle parmi les roseaux et la biodiversité d’un marais où une famille d’artistes de cirque a longtemps vécu. Le paysage est dominé par Alexa, une intelligence artificielle qui teste le comportement des humains. Comment réagiront-ils lorsqu’ils verront que les cigognes ne vivront plus dans leurs nids ? La compagnie Psirc, sur un ton ludique et cinématographique, propose, avec humour et pour tous les publics, de réfléchir aux nouveaux paradigmes de l’existence.

Carte artistique

· Sur scène: Benet Jofre, Wanja Kahlert, Adrià Montaña et Anna Pascual
· Dramaturgie: Benet Jofre, Wanja Kahlert, Adrià Montaña, Anna Pascual et Rolando San Martín.
· Direction: Rolando San Martín
· Installation/Création son et lumière: PSIRC
· Photographie: Francis Rodor, Julián Waisbord et Bernat Ripoll
· Production technique: Benet Jofre et Wanja Kahlert
· Production: Berta Pascual, Anna Pascual et Adrià Montaña

Carte artistique

· Interprètes: Wanja Kahlert et Adrià Montaña
· Idée originale: Wanja Kahlert et Adrià Montaña
· Création et dramaturgie: Wanja Kahlert, Adrià Montaña et Rolando San Martín
· Direction: Rolando San Martín
· Marionnettes: Wanja Kahlert
· Conception sonore: Wanja Kahlert, Adrià Montaña et Rolando San Martín
· Montage son: Wanja Kahlert
· Éclairage: Carlos Ferrer, Wanja Kahlert, Adrià Montaña et Rolando San Martín
· Scénographie: Wanja Kahlert et Adrià Montaña
· Technique son et lumière: Guillem Gelabert
· Diffusion: Amèlia Bautista
· Coproduction: Mercat de les Flors

Le spectacle

Mon nom est Hor est une pièce longue (1h10) qui s’appuie artistiquement sur la poétique de l’image qui s’articule à travers les techniques du cirque et de la marionnette. La pertinence du traitement scénographique et spatial réside dans l’utilisation constante d’éclairages contrôlés en direct par les artistes. Les marionnettes co-vedette dans le spectacle. Ils sont la métaphore d’une identité perdue ou en passe d’arriver, mais ils sont aussi l’alter ego de nos deux protagonistes.

Dans la pièce, nous voyons les deux artistes de cirque Wanja Kahlert et Adrià Montaña de la compagnie PSIRC, qui apparaissent sur scène pour réaliser le grand exploit d’un spectacle de cirque contemporain. Au sens classique, ce sont les conducteurs, les acrobates, les grands et les petits, les porteurs et les agiles, les clowns, les performeurs… Bref, les gens, les humains, les artistes qui jouent dans ce qui va se passer dans la piste.

A travers le corps, des acrobaties risquées, des marionnettes inachevées, des objets, du surréalisme et un troublant jeu d’ombre et de lumière réalisé avec un luminophone, deux artistes de cirque racontent une histoire basée sur des faits réels : un voyage dans une grotte inconnue remplie d’humour acide et de belles et des images sinistres qui frappent directement l’inconscient du spectateur. Plongée dans l’obscurité, le silence et un délire troublant, la grotte devient un temple, un théâtre, un garage, un écran, un miroir dans un miroir. Un espace où les protagonistes brouillent les frontières de qui ils sont pour se donner généreusement au public, dans un énième simulacre de leur existence.

Synopsis

Mon nom est Hor est une histoire basée sur des événements réels mettant en vedette deux artistes de cirque, Wanja (la grande et forte) et Adrià (la petite et agile). Pendant le processus de création du spectacle, fatigués de lire des réflexions philosophiques et postmodernes sur la société d’aujourd’hui, ils ont décidé de faire un voyage à la campagne, dans une région où Wanja avait grandi, qui la connaissait sur le bout des doigts. Mais le plus inattendu et le plus surprenant de cette excursion fut qu’ils trouvèrent une immense grotte que Wanja ignorait. Il s’y est passé des choses qu’il est difficile d’expliquer avec des mots. Peut-être rencontrèrent-ils les entrailles de leurs propres ombres?

L’obscurité, la perte de sens de l’espace et du temps, le silence le plus absolu et le sentiment de délire ont fait de son expérience dans la grotte un temple, un théâtre, un garage, un écran, un miroir dans un miroir , ils ont créé un espace où ils pourraient brouiller les frontières de qui ils sont pour se donner généreusement à leur public comme un autre simulacre de leur propre existence.

“L’ombre doit sa naissance à la lumière”
John Gay

Notes des auteurs

Mon nom est Hor, à travers le regard spectaculaire du cirque et l’humour acide, il montre une archéologie des relations humaines et se manifeste sur scène comme un inventaire de gestes et d’actions pleins de beauté abandonnés aux intempéries du temps. L’espace scénique, le théâtre ou la tente, peut être la grotte de nos ancêtres ou le désordre d’un musée, des émotions encadrées et piégées dans leur abstraction, loin de la sensation de leurs corps réels. Mais c’est en même temps un refuge, un garage où l’on répète la vie avec quelques bric-à-brac comme les câbles électriques, les prises, les chaises, les marionnettes inachevées, les luminaires qui illuminent les murs et les objets d’un intérieur à l’ancienne, vestiges d’une identité. dilué dans la fatigue. La conscience en Hor se multiplie, elle se fragmente, elle est partout, démembrée comme un dieu désaffecté, et, pour récupérer les morceaux de ce dieu, le spectacle s’articule autour du mystère de qui ou qu’est-ce qu’est Hor.

PSIRC est le trio formé par Anna Pascual, Wanja Kahlert et Adrià Montaña. Depuis 2011, et avec une base solide en techniques de cirque et de manipulation, ils explorent de nouveaux langages acrobatiques très intimistes et créatifs. Le résultat arrive en 2013 avec la création d’Acrométrie, son premier spectacle. Une pièce pleine d’énergie, d’émotion et de bon cirque.

Acrométrie est l’histoire d’une rencontre troublante. Dans la scène, le cœur s’exprime entre acrobaties et poésie. Émotionnel, métaphorique et abstrait. En quelques minutes, le trio nous transporte dans leur univers spectaculaire, amusant, léger et profond.

L’œuvre étudie la distance entre la psyché et les réalités infinies. Un triangle atteint par des diagonales réfléchies, des points silencieux, des perpendiculaires mystérieuses et des cercles infinis. Où vous pouvez jouer pour créer de nouvelles géométries humaines. C’est l’étreinte entre le risque de base et la naïveté de l’âme. C’est la géométrie des émotions.

Prix

· Prix ​​Zirkolika 2012 de la meilleure entreprise émergente
· 2013 FAD Sebastián Gasch. Prix ​​”Applaudissements” pour la création émergente
· Spectacle 2015 Recommandé par RED
· Prix du cirque Freiburger Leiter 2017
· Prix FETÉN 2017. Meilleur spectacle de la nuit